02/09/2025  •

Mailing et emailing : quelles différences ?

Les campagnes marketing de masse, mais tu t’embrouilles entre mailing et emailing ? Cette confusion coûte en temps et en budget, surtout quand chaque outil a ses règles de délivrabilité, ses coûts variables et sa cible idéale.

On décortique ici les différences entre mailing et emailing pour clarifier leur rôle stratégique, du courrier physique aux automatisations digitales.

Un passionné de tech et adepte de l’open source découvrira des insights techniques sur la personnalisation avancée, les KPIs mesurables de l’emailing, ou comment le mailing postal garde un impact mémoriel unique malgré sa complexité logistique. Fini la surcharge d’informations : on vous donne les clés pour choisir le bon canal, ou même les combiner.

Sommaire

Mailing et emailing, clarifions les concepts une bonne fois pour toutes

Le mailing, un terme générique pour une réalité double

Le terme « mailing » recouvre deux méthodes distinctes. Le mailing postal, ou publipostage, consiste à envoyer des documents physiques (lettres, catalogues) via la poste. Une entreprise peut par exemple distribuer un catalogue imprimé sur papier recyclé pour cibler des clients éco-responsables. Ce format reste pertinent pour des publics peu connectés, comme les seniors ou certains professionnels.

Le mailing dématérialisé correspond à l’envoi de courriers électroniques. Ici, il englobe l’emailing, une spécialisation digitale. Cette nuance est cruciale pour une personne en quête de stratégies marketing adaptées.

L’emailing séduit les générations Y et Z via des outils comme Mailchimp ou Sendinblue, tandis que le mailing postal convient aux profils attachés au tactile.

L’emailing séduit les générations Y et Z, quand le mailing postal reste l’allié des amoureux du tactile.

le mailing

L'emailing, la spécialisation digitale du mailing

L’emailing est une forme de mailing limitée au canal email. Pour un adepte de l’automatisation, cela implique d’utiliser des outils comme HubSpot pour segmenter des bases de données, personnaliser les messages (nom, recommandations) et mesurer des indicateurs clés (ouvertures, clics, conversions).

Une startup tech pourrait ainsi envoyer un email déclenché par l’abandon d’un panier, avec un rappel personnalisé et un code promo.

Contrairement à un simple envoi d’e-mails, l’emailing s’appuie sur une stratégie data-driven. Par exemple, un SaaS segmente ses abonnés par niveau d’engagement : les inactifs reçoivent des tutoriels vidéo, les actifs découvrent des fonctionnalités avancées via des démonstrations interactives. Cette approche optimise le ROI grâce à un suivi en temps réel.

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emailing

La nuance qui fait la différence, emailing ciblé vs e-mailing de masse

La distinction entre emailing marketing et e-mailing de masse est essentielle. L’emailing ciblé repose sur le consentement (RGPD) et la segmentation. Une marque de tech peut ainsi envoyer à des clients un email promotionnel pour un accessoire complémentaire, avec un lien vers une page personnalisée.

À l’inverse, l’e-mailing de masse bombarde une liste achetée avec un message générique, entraînant un taux de désabonnement élevé et des risques de blacklisting.

Pour les coûts, le mailing postal varie entre 0,50 € et 2 € par envoi (impression, routage), contre 0,01 € à 0,10 € par email envoyé via des outils comme Brevo.

Les frais de conception sont plus élevés pour le postal (design, impression) que pour l’emailing (design responsive). Une campagne segmentée renforce la fidélité, contrairement à une approche générique.

Concevoir du postal coûte plus cher que de l’emailing.

mailing et emailing definitions et caracteristiques fondamentales

Le comparatif technique, mailing postal et emailing sur le grill

Le face à face des critères clés

CritèreMailing Postal (Publipostage)Emailing (Marketing par courriel)
Canal de diffusionPhysique (boîte aux lettres)Numérique (boîte de réception e-mail)
Coûts associésÉlevés (création, impression, mise sous pli, affranchissement). Coût unitaire fixe.Faibles (coût de la plateforme, conception). Coût marginal quasi nul.
Délais et logistiqueLents (plusieurs jours entre l’envoi et la réception). Logistique complexe (gestion des stocks, routage).Instantanés (envoi et réception en quelques minutes). Logistique simple et automatisable.
PersonnalisationLimitée et coûteuse (publipostage avec données variables).Très avancée et dynamique (segmentation, contenu conditionnel basé sur le comportement).
Mesure des performances (KPIs)Difficile et indirecte (estimation du taux de retour, codes promo uniques, URL personnalisées).Précise et en temps réel (taux d’ouverture, taux de clic, taux de conversion, ROI).
Impact et perceptionFort impact mémoriel, perçu comme plus qualitatif et moins intrusif. Taux d’ouverture élevé.Volatilité élevée, forte concurrence, risque de perception comme spam.
Contraintes réglementairesAdresse postale (Stop Pub)Consentement explicite (RGPD), lien de désinscription obligatoire.
tableau comparatif technique mailing postal et emailing sur le grill

Analyse approfondie des indicateurs de performance

Pour un profil technique, les KPIs sont des données clés pour évaluer l’efficacité d’une campagne. En mailing postal, la mesure repose sur des méthodes indirectes : codes promo uniques, URL personnalisées ou QR codes tracent les retours.

En emailing, les indicateurs sont instantanés : taux de délivrabilité (emails délivrés vs envoyés), taux d’ouverture (ouvertures vs délivrés), clics (engagement) et conversions (actions concrètes). Le taux de désabonnement doit rester sous 0,5% pour une liste saine, ce qui suppose de maîtriser les bonnes pratiques d’une campagne emailing réussie.

Les outils d’emailing permettent de croiser ces KPIs avec des données démographiques ou des comportements d’achats. En mailing postal, l’utilisation de papier recyclé répond aux attentes écologiques.

La conformité RGPD impose un double opt-in pour éviter les sanctions, tandis que le Stop Pub encadre les envois postaux non sollicités. Par exemple, une marque de luxe pourrait combiner un email de teaser avec un courrier physique sur papier recyclé pour cibler des clients exigeants, optimisant à la fois impact écologique et perception qualitative.

Pour une campagne combinée, un professionnel pourrait envoyer un email de pré-annonce suivi d’un courrier physique pour les prospects inactifs. Cette synergie maximise l’impact : 70% des entreprises B2B utilisent cette approche pour cibler les décideurs.

Une campagne de 10 000 emails coûte entre 0€ et 20€ mensuels avec Brevo, contre 0,50€ à 2€ par courrier postal selon le format. Vous devez privilégier l’emailing pour des tests A/B rapides sur les sujets ou les appels à l’action, réservant le mailing aux segments à fort potentiel de conversion, comme les clients historiques ou les prospects B2B qualifiés.

Les coûts cachés en emailing incluent la vérification des adresses et la maintenance RGPD, tandis qu’en postal, les frais de routage complexe ou d’impression sur supports durables doivent être anticipés.

comparatif technique mailing postal et emailing sur le grill

Forces et faiblesses, quand et pourquoi utiliser chaque canal

Les atouts et limites du mailing postal

  • Forces du mailing postal :

Le mailing postal crée un impact sensoriel grâce à son support physique, privilégié par 65 % des seniors (60 ans et plus). Des marques de luxe comme Hermès l’utilisent pour des invitations exclusives, générant un taux de réponse de 4 à 8 %, bien au-dessus de la moyenne digitale. La faible concurrence dans la boîte aux lettres (1 à 2 lettres commerciales/semaine vs 121 emails/jour) augmente sa visibilité. Des objets tactiles (plaquettes texturées, échantillons) renforcent la mémorisation de la marque. Par exemple, un fabricant de produits de bien-être a vu un taux de conversion de 12 % en envoyant des sachets d’herbes aromatiques avec des informations sur ses thés bio, une approche impossible en emailing.

  • Faiblesses du mailing postal :

Le coût par contact (1 à 3 €) est 100 à 300 fois plus élevé que l’emailing. Pour 10 000 contacts, cela représente un budget significatif. Les délais de production (impression, routage) rendent les ajustements complexes. Le ROI est difficile à mesurer sans outils comme les codes QR (souvent peu utilisés par les seniors). L’empreinte écologique freine 42 % des consommateurs en 2023. Les pratiques durables (papier recyclé, encres végétales) alourdissent les coûts de 15 à 20 %, un frein pour les PME. Enfin, la logistique complexe (stockage, gestion des retours) nécessite des partenariats avec des prestataires spécialisés, ajoutant des coûts imprévus.

aspects techniques un mailing papier

Les atouts et limites de l'emailing

  • Forces de l’emailing :

L’emailing coûte 0,01 à 0,05 €/contact, avec un ROI moyen de 42 $ par dollar investi. Sa rapidité permet des tests A/B en temps réel et une segmentation fine (comportement, localisation). Par exemple, une plateforme d’e-learning a testé deux objets : « Cours gratuits pour les 48h » vs « Votre formation personnalisée ». Le second a généré 25 % de clics supplémentaires. Les outils de tracking (ouverture, clics) offrent une visibilité totale. Mailchimp ou HubSpot optimisent les horaires d’envoi, augmentant les taux d’ouverture de 18 %. Pour un e-commerce, cela se traduit par un pic de conversions en soirée sur les segments européens.

  • Faiblesses de l’emailing :

La saturation du canal (121 emails reçus/jour en moyenne en 2023) nuit à l’engagement. Des protocoles comme SPF/DKIM sont obligatoires, sous peine de blocage de 20 % des messages. 55 % des emails sont lus sur mobile, exigeant un design responsive. Sans cela, le taux de rebond grimpe de 60 %. Le RGPD interdit l’achat de listes et impose des consentements explicites, sous risque d’amendes jusqu’à 20 millions €. Des outils comme OneTrust aident à se conformer, mais leur intégration demande un budget technique (en moyenne 5 000 €/an pour une PME).

aspects techniques de emailing​

Stratégie multicanal, comment faire collaborer papier et digital

Créer une synergie, l'union fait la force marketing

Combiner mailing postal et emailing optimise l’impact en touchant les publics via leurs préférences. Voici des cas concrets :

  • Acquisition premium : Envoi d’un échantillon (ex: casque audio) à des prospects haut de gamme, suivi d’emails ciblés. Une startup a vu son taux de conversion doubler avec cette approche.
  • Réactivation clients inactifs : Courrier personnalisé (ex: carte postale avec code promo) envoyé à des utilisateurs inactifs. Une marque de SaaS a récupéré 23% de clients ainsi.
  • Communication événementielle : Envoi d’une invitation digitale, suivi d’un rappel par courrier. Cette méthode a accru la présence de 40% lors d’un événement tech.

Allier mailing postal et emailing, c’est maximiser l’impact en parlant à chacun selon ses préférences.

Les points de vigilance, conformité et éthique

Deux aspects à intégrer pour des campagnes responsables :

  • RGPD pour l’emailing : Le consentement opt-in est obligatoire pour la prospection B2C. Des outils comme Sendinblue intègrent des modèles RGPD-compliants. Un lien de désabonnement visible doit être présent.
  • Mailings durables : Utiliser du papier recyclé ou certifié FSC/PEFC, des encres végétales, et des routiers engagés (ex: La Poste Green). 68% des entreprises tech adoptent ces pratiques pour leur communication B2B.

Outils et budgets, le concret pour se lancer

Budgétisez selon vos besoins :

  1. Emailing : Des outils comme Mailchimp (gratuit pour 500 contacts) ou Brevo (25€/mois pour 10 000 contacts) permettent de gérer 10 000 envois mensuels pour 50-150€.
  2. Mailing postal : Coût moyen de 1,20€/pièce pour un format A6 (impression, enveloppe recyclée incluse). Des plateformes proposent des devis avec options écologiques.

Pour optimiser :

  1. Alignez objectif et canal (ex: fidélisation via postal, notoriété via emailing).
  2. Segmentez votre base : les seniors préfèrent le tactile, les 18-35 ans le digital.
  3. Déclinez un message central (ex: code promo valable sur les deux supports).
  4. Espacez les envois de 3 jours pour éviter la saturation.

En somme, le mailing et l’emailing ne s’opposent pas mais se complètent : le premier offre un impact tangible et qualitatif, le second une efficacité data-driven et scalable.

L’essentiel est de choisir selon l’objectif et la cible, en exploitant leur synergie pour maximiser ROI et pertinence stratégique.

strategies utilisation et complementarite

FAQ

Quelle est la différence entre mailing et emailing ?

Le mailing est un terme générique qui englobe à la fois les envois postaux physiques (comme les lettres, flyers ou catalogues) et les envois dématérialisés. L’emailing, quant à lui, est une forme spécifique de mailing qui se limite strictement aux courriers électroniques. Ce qui différencie véritablement les deux, c’est l’approche stratégique de l’emailing, souvent automatisée et data-driven, contrairement au mailing postal qui reste plus traditionnel. Pour un profil comme le tien, passionné par la technologie, l’emailing offre des métriques précises (taux d’ouverture, de clic, de conversion) qui permettent d’optimiser en temps réel, contrairement au mailing papier.

L’emailing est une méthode marketing globale qui inclut différents types de courriers électroniques, tels que les emails transactionnels, les campagnes automatisées ou encore les newsletters. La newsletter, elle, est un format spécifique d’emailing, généralement périodique, qui partage de l’actualité, des contenus éditoriaux ou des conseils. Pour un tech comme toi, l’emailing représente l’infrastructure technique, tandis que la newsletter incarne une stratégie de contenu. L’emailing permet une segmentation poussée et une automatisation, des atouts cruciaux quand on gère plusieurs projets en parallèle. C’est d’ailleurs ce qui explique l’intérêt de bien comprendre comment et pourquoi créer une newsletter afin de l’intégrer efficacement dans une stratégie globale.

Le terme « mail » est utilisé de manière générale pour désigner tout type de courrier, qu’il soit postal ou électronique, selon le contexte. En revanche, « email » fait spécifiquement référence au courrier électronique. Pour un utilisateur averti comme toi, « email » est plus précis et technique, tandis que « mail » peut créer une ambiguïté, surtout en anglais. Dans le marketing digital, l’email est la norme, et sa gestion implique des outils comme Mailchimp ou Brevo, que tu as probablement testés dans ton quotidien.

Les deux termes sont corrects, mais leur usage varie selon le contexte. « Email » est plus précis pour désigner le courrier électronique, tandis que « mail » reste un anglicisme plus vague, parfois utilisé pour les deux formats. Dans ton domaine IT, « email » est préférable pour sa clarté technique. Pour un amateur de logiciels libres comme toi, le choix des mots compte autant que le code, et « email » s’aligne mieux avec la rigueur logique que tu recherches.

Non, les newsletters sont un sous-type d’email marketing, généralement axées sur le partage d’information. Les emails marketing couvrent un spectre plus large : on y trouve des emails transactionnels (confirmations, rappels), des campagnes automatisées (séries de bienvenue, réengagement) ou des offres promotionnelles ponctuelles. Pour un profil orienté performance comme le tien, cette distinction est essentielle, car les objectifs, les KPIs et les stratégies diffèrent. Une newsletter vise à construire une relation, tandis qu’un email marketing peut viser une action immédiate.

Le webmail désigne l’interface en ligne (comme Gmail ou Outlook) qui permet d’accéder à sa boîte de réception depuis un navigateur. L’email, lui, est le message lui-même, le contenu envoyé et reçu. Pour un adepte des outils open source comme toi, cette distinction est familière : le webmail est l’IDE de ton courrier, tandis que l’email est le fichier que tu partages ou modifies. Le webmail est un canal d’accès, l’email est le contenu transmis.

Non, une liste de diffusion est l’infrastructure technique qui permet d’envoyer des emails à plusieurs destinataires, tandis qu’une newsletter est le contenu spécifique diffusé via cette liste. Pour reprendre une analogie tech, la liste de diffusion est le serveur, la newsletter est le code déployé dessus. Cette nuance est cruciale pour optimiser tes campagnes, surtout si tu privilégies une approche data-driven. Une bonne gestion de liste (segmentation, nettoyage) influence directement la performance de ta newsletter, tout comme un bon framework améliore ton code.