Le dropshipping Amazon semble tentant, mais entre règles strictes, concurrence féroce et risques de suspension, par où commencer sans se perdre ?
Ce guide dévoile les étapes clés pour monter une boutique sans stock, en évitant les pièges qui suspendent 40% des comptes.
Découvrez comment identifier des fournisseurs compatibles avec les exigences d’Amazon, automatiser les flux de commandes via des outils comme Eprolo, optimiser vos marges grâce à une veille concurrentielle aigüe, et maîtriser les métriques vendeur pour pérenniser votre activité. Parfait pour un profil, adepte de l’efficacité et des solutions techniques.
Sommaire
Le dropshipping sur Amazon, c'est quoi au juste ?
Le principe du dropshipping : un rappel pour les initiés
Le dropshipping repose sur un modèle simple : vous listez des produits sur une plateforme, et un fournisseur expédie directement après chaque vente. Vous ne stockez rien, vous agissez comme intermédiaire entre l’acheteur et le fournisseur.
Ce modèle, populaire via Shopify, attire les entrepreneurs pour sa faible barrière à l’entrée. Mais sur Amazon, les règles changent radicalement : le vendeur doit devenir le « vendeur officiel », avec une gestion de A à Z de la relation client. Cela élimine les fournisseurs classiques non adaptés à ce cadre.
Le dropshipping, c’est vendre sans stocker : le fournisseur expédie chaque commande.
La grande différence avec le dropshipping sur Amazon
Sur Amazon, vous devenez le vendeur officiel (Seller of Record), une exigence clé. Chaque commande doit porter votre nom sur les documents officiels (factures, emballages) et vous devez supprimer toute référence à un tiers.
Contrairement aux plateformes comme Shopify, Amazon exige une maîtrise totale de la logistique client : gestion des retours, respect des délais d’expédition, et réponse aux réclamations. Si le fournisseur commet une erreur, c’est votre réputation qui en pâtit. Cette rigueur élimine automatiquement de nombreux fournisseurs traditionnels non certifiés Amazon.
Pourquoi Amazon est une plateforme si convoitée (et si complexe)
Avec plus de 310 millions d’utilisateurs actifs, Amazon offre une audience inégalée. Son système de paiement et sa logistique sont robustes, mais la concurrence est féroce : 60 % des ventes proviennent de vendeurs tiers. Les règles strictes, comme l’obligation d’assurer un service client irréprochable, rendent l’entrée difficile.
Cependant, pour ceux qui maîtrisent l’écosystème, les récompenses peuvent être significatives. Plus de 16 000 PME françaises étaient présentes sur Amazon en 2023, preuve du potentiel.
Le dropshipping Amazon exige une adaptation constante. Vous devez jongler entre les exigences d’Amazon, la fiabilité des fournisseurs, et l’optimisation de vos marges. Le marché mondial du dropshipping, estimé à 301 milliards de dollars en 2024, prouve son potentiel, mais seul 10 à 20 % des acteurs réussissent.
La clé ? Une stratégie rigoureuse, des fournisseurs triés sur le volet, et une maîtrise parfaite des outils d’automatisation comme MerchantWords ou Sellery. Par exemple, un plan vendeur individuel coûte 0,99 € par vente, tandis qu’un plan professionnel s’élève à 39 €/mois, des détails cruciaux pour un budget technophile.

Les règles du jeu d'Amazon : ce que vous devez absolument savoir
La politique officielle d'Amazon sur le dropshipping
Amazon autorise le dropshipping sous conditions strictes. Le modèle est validé si vous respectez les obligations de vendeur officiel. La plateforme exige une expérience client irréprochable : vos produits doivent être livrés dans des emballages neutres, sans mention d’un tiers.
Vous devez être identifié comme unique responsable sur les factures et documents associés. En 2024, les vendeurs indépendants ont généré en moyenne plus de 290 000 $ de ventes annuelles aux États-Unis, preuve du potentiel, à condition de respecter les règles.
Contrairement à d’autres plateformes, Amazon interdit l’expédition depuis des détaillants comme Walmart ou Cdiscount. Votre fournisseur doit expédier les produits sous votre marque, sans références extérieures. Cette exigence évite la confusion client et garantit votre contrôle sur la transaction.
Par exemple, un vendeur a perdu 12 % de son chiffre d’affaires en utilisant un fournisseur non contrôlé, les clients recevant des produits défectueux.
Le dropshipping est autorisé sur Amazon, à condition de respecter des règles strictes.
Être le vendeur officiel : qu'est-ce que ça implique ?
En tant que vendeur officiel (seller of record), vous êtes légalement responsable de chaque étape. Cela inclut l’inscription de vos coordonnées sur les bordereaux d’expédition, la gestion des retours, et l’intégration de vos informations sur les factures. Ce cadre écarte les modèles classiques de dropshipping via AliExpress, où les colis portent souvent l’identité du fournisseur.
Cette exigence renforce votre crédibilité, mais complexifie la logistique. Vous devez négocier avec des fournisseurs prêts à expédier sous votre marque, tout en assurant un suivi qualité strict pour éviter les retours multiples. La moindre erreur peut entraîner une suspension de compte, avec des pertes financières importantes.
Les interdictions formelles à ne jamais transgresser
Non-respect des règles ? Votre compte risque la suspension immédiate. Voici les erreurs critiques à éviter :
- Acheter des produits sur des plateformes tierces (ex: Walmart) pour les revendre sur Amazon
- Utiliser des emballages ou factures mentionnant un autre vendeur que vous ou Amazon
- Ignorer les retours clients ou déléguer cette gestion à un fournisseur
En 2024, plus de 55 000 vendeurs indépendants ont généré plus d’un million de dollars de ventes annuelles sur Amazon. Les violations entraînent souvent des sanctions, comme la suspension d’un compte utilisant des boîtes Home Depot pour l’expédition, malgré un stock géré en interne.
Les conséquences peuvent aller jusqu’à l’exigence de soumettre un Plan d’Action (POA) pour réactiver le compte. Ce document doit justifier vos processus d’approvisionnement et prouver votre conformité future aux politiques de la plateforme.

Votre plan de lancement étape par étape
Étape 1 : Créer et configurer votre compte vendeur Amazon Professionnel
Le compte Amazon Professionnel coûte 39,99 $ mensuels, avec des frais supplémentaires par article vendu. Il débloque des outils comme la synchronisation des stocks en temps réel et les rapports de performance détaillés, des fonctionnalités comparables aux outils de gestion de projet que vous utilisez quotidiennement (Notion, Trello).
Pour l’ouvrir, fournissez une pièce d’identité, un justificatif de domicile, des coordonnées bancaires et un SIRET. Ce dernier est essentiel pour l’Enregistrement de Marque Amazon (A+), une étape clé pour bénéficier de fonctionnalités marketing avancées et des options « Expédié par Amazon ».
Étape 2 : La recherche de produits : trouver la niche rentable et peu concurrentielle
Vous devez privilégier une approche data-driven grâce à Jungle Scout ou Helium 10. Ces outils, similaires aux logiciels d’analyse de trafic web qu’il maîtrise, évaluent les ventes, la saisonnalité et les opportunités de marché via des indicateurs comme le « Jump » de Helium 10.
Ciblez des produits entre 15 € et 50 €, légers, avec une demande stable sur 12 mois. Évitez les produits réglementés (matériel dangereux) ou les marques premium pour limiter les risques juridiques. Exemple concret : une niche comme les accessoires de montage pour caméras de sport pourrait offrir un bon équilibre entre demande et concurrence.
Étape 3 : Sélectionner un fournisseur fiable (le pilier de votre business)
La fiabilité d’un fournisseur détermine 80 % de votre réussite. Évaluez-le selon ces 5 critères :
- Capacité à fournir des emballages neutres ou personnalisés à votre nom (essentiel pour respecter les politiques Amazon).
- Intégration technique avec Amazon via API ou outils tiers (ex : CJ Dropshipping) pour automatiser les stocks et les commandes.
- Délais de livraison inférieurs à 7 jours, compatibles avec les attentes Prime.
- Réactivité du support client, testée via des demandes préalables (ex : réponse en moins de 24h sur échantillon de 3 commandes).
- Qualité constante des produits, vérifiée via des échantillons (ex : test de résistance sur un accessoire tech).
Privilégiez des fournisseurs certifiés Amazon Partner Network. Testez-les systématiquement avec 3 commandes d’échantillons avant de s’engager. Exemple : un fournisseur de câbles USB-C devra prouver sa capacité à imprimer votre logo sur les emballages, une exigence stricte d’Amazon.
Étape 4 : Créer des fiches produits optimisées pour la conversion
Les fiches produits doivent être aussi optimisées qu’un code bien structuré. Priorisez :
Titres percutants : Intégrez 2-3 mots-clés essentiels (ex : « Câble USB-C 2m ultra-résistant. Charge rapide 100W pour iPhone 14 »). Suivez le guide Amazon pour les règles de formatage.
Bullet points bénéfices : Mettez en avant les avantages avec des verbes d’action (ex : « Résiste à 30 000 pliages ») et des chiffres concrets (ex : « Vitesse de 480 Mbps, 2x plus rapide que les modèles standards »).
Contenu A+ : Si vous enregistrez votre marque, utilisez des visuels comparatifs (ex : test de résistance avant/après) et des explications techniques (ex : schéma des matériaux renforcés). Ressourcez-vous sur les modèles d’Amazon pour les modèles.
Images de qualité : Des visuels 360° ou des vidéos de démonstration peuvent augmenter les conversions de 20 %, selon l’étude Amazon. Pour un accessoire tech, ajoutez des infographies montrant les spécifications (résistance, dimensions, compatibilité). Utilisez des outils comme Canva ou Adobe Spark pour créer des visuels percutants.
Optimisation continue : Utilisez l’outil « Advertising Reports » d’Amazon pour identifier les mots-clés générant des clics mais peu de conversions. Ajustez les titres ou images en conséquence, une approche proche de l’optimisation A/B.

Gérer votre boutique au quotidien : l'art de l'automatisation et du service client
La gestion des commandes : synchronisation et suivi
Le dropshipping repose sur une logistique fluide. Une commande Amazon doit être transmise automatiquement au fournisseur. Des outils comme AutoDS ou Inventory Source synchronisent les stocks en temps réel, évitant les surventes.
L’automatisation réduit les erreurs manuelles : 30 % des ruptures proviennent de mises à jour tardives. Par exemple, AutoDS intègre des alertes en cas de rupture imminente, tandis que SellerActive gère les produits composites (ex : lots de plusieurs articles) sans erreurs de composition.
- Transmission automatique des commandes via des API intégrées pour une exécution en quelques secondes.
- Synchronisation en temps réel pour éviter les ruptures, même avec des fournisseurs multiples.
- Outils comme Repricer.com pour optimiser les prix et gagner la Buy Box grâce à des règles personnalisées.
Le service client : votre réputation en jeu sur Amazon
Le service client est essentiel sur Amazon. Les réponses doivent être envoyées en moins de 24 heures sous peine de dégradation du score de vendeur. Des outils comme eDesk centralisent les messages clients et automatisent les réponses, réduisant le temps de traitement de 50 %. Par exemple, eDesk priorise les requêtes urgentes via des drapeaux de priorité, un gain de temps pour un entrepreneur.
Une mauvaise gestion des retours ou litiges nuit à votre réputation. Prévoyez un processus clair avec vos fournisseurs : qui gère les défauts ? Quel délai de remboursement ? Une approche proactive, comme l’envoi de remboursements avant la réclamation du client, améliore la satisfaction client de 40 %.
Stratégies marketing sur Amazon : comment rendre vos produits visibles ?
Le PPC Amazon est incontournable au lancement : 70 % des nouveaux vendeurs l’utilisent pour leurs premières ventes. Les mots-clés à longue traîne, moins compétitifs, maximisent le ROI. Par exemple, cibler « chargeur USB-C rapide pour Macbook » plutôt que « chargeur USB » peut doubler le taux de conversion.
Des outils comme Sellbrite automatisent l’optimisation des annonces. En ajustant les enchères selon la concurrence, vous pouvez réduire les coûts publicitaires de 20 %. Le budget initial doit représenter 30-35 % du chiffre d’affaires, avec un objectif de 10 % à long terme.
Par exemple, un vendeur de lampes de bureau a amélioré son ROI de 25 % en supprimant les mots-clés à faible taux de conversion.
- Focus sur les 20 % de produits les plus rentables (règle 80/20), via des rapports hebdomadaires de ventes.
- Utilisation de mots-clés négatifs pour éviter les clics non pertinents, comme « gratuit » pour un produit premium.
La stratégie PPC exige une optimisation constante. Surveillez les performances des campagnes et ajustez-les selon les données. Par exemple, exclure les mots-clés à faible conversion permet d’économiser 15 % du budget. Un suivi quotidien des statistiques clés (CTR, conversion) est crucial pour ajuster les enchères et les cibles.

Dropshipping sur Amazon : est-ce vraiment rentable ?
Le dropshipping sur Amazon séduit par son faible investissement initial, mais sa rentabilité reste à relativiser. Pour un profil adepte de la méthode et amateur de chiffres concrets, il est essentiel d’analyser les coûts réels et les marges réalisables avant de se lancer.
Le dropshipping sur Amazon attire grâce à son faible coût de départ, mais sa rentabilité demeure incertaine.
Décortiquer les coûts : frais Amazon, coût des produits, et autres dépenses
Le plan professionnel Amazon coûte 39,99 $ par mois. À cela s’ajoutent les frais de parrainage (8 à 15 % du prix de vente), variables selon les catégories. Par exemple, les produits électroniques paient 7 %, tandis que les vêtements dépassent 15 % au-delà de 15 €.
Le coût d’achat chez les fournisseurs, souvent en Chine, varie selon la qualité. Les frais d’expédition depuis l’Asie peuvent grimper à 15-20 % du prix du produit. Sans oublier le budget publicitaire : une campagne Amazon PPC bien menée représente 20 à 30 % du chiffre d’affaires, selon la concurrence du marché.
Calculer ses marges : attentes réalistes vs mythes
Les marges réelles oscillent entre 10 % pour les débutants et 20 % en moyenne. Les promesses de 50 % et plus sont illusoires : la concurrence pousse à la baisse des prix. Même un bon vendeur expérimenté peine à dépasser 30 %, souvent après avoir optimisé ses fournisseurs et sa visibilité.
Les coûts cachés impactent aussi la rentabilité : retours clients (gérés en direct), litiges liés à la qualité des produits, et outils d’automatisation comme DSers (19,99 $/mois minimum). Sans oublier les risques de suspension pour non-respect des politiques Amazon si un fournisseur expédie des contrefaçons.
Dropshipping vs FBA : le comparatif financier et opérationnel
Critère | Dropshipping | Amazon FBA (Expédié par Amazon) |
---|---|---|
Investissement initial | Faible | Moyen/Élevé (achat de stock) |
Frais par vente | Commission Amazon + Coût produit | Commission Amazon + Frais FBA |
Gestion des stocks | Aucune | Achat de stock et suivi |
Expédition & Logistique | Gérée par le fournisseur | Gérée par Amazon |
Éligibilité à Prime | Rare/Difficile | Automatique |
Contrôle qualité | Faible/Indirect | Total avant envoi à Amazon |
Complexité des retours | Élevée (gestion directe) | Gérée par Amazon |
Risque de suspension | Élevé si fournisseur défaillant | Faible |

Ce tableau met en lumière les compromis à évaluer. Le dropshipping réduit les dépenses initiales, mais expose à des risques opérationnels. FBA garantit la logistique, mais exige un investissement en stock et génère des frais de stockage.
Pour un adepte de l’efficacité, la stratégie dépendra de sa capacité à gérer la complexité logistique contre un retour sur investissement plus lent mais plus stable avec FBA.

L'alternative stratégique : le modèle Amazon FBA comme solution
Le dropshipping sur Amazon présente des défis logistiques majeurs pour un entrepreneur. Amazon FBA (Fulfillment by Amazon) propose une évolution naturelle de ce modèle. En externalisant stockage, expédition et service client à Amazon, vous gagnez en fiabilité tout en conservant le contrôle sur votre marque.
Ce modèle optimise votre temps, un atout précieux quand on jongle entre projets tech et vie personnelle. Pour un adepte d’outils comme Trello ou Notion, FBA s’intègre parfaitement à une approche data-driven de gestion.
Qu'est-ce que le programme "Expédié par Amazon" (FBA) ?
Avec FBA, vous envoyez votre stock à des entrepôts Amazon. La plateforme gère ensuite l’ensemble du processus logistique : préparation des commandes, livraison sous 2 jours ouvrés, gestion des retours.
Ce service transforme Amazon en partenaire logistique, vous permettant de vous concentrer sur le développement de votre offre et l’optimisation de votre présence sur Amazon. Par exemple, les outils comme le FBA Revenue Calculator aident à estimer vos marges nettes, un must pour un profil analytique.

Comment FBA résout les problèmes majeurs du dropshipping sur Amazon
Contrairement au dropshipping, FBA élimine les risques liés à la logistique externe. Voici les avantages clés :
- Livraison Prime : Éligibilité au badge Prime, un levier de conversion avec 35 % de ventes en plus en moyenne. Les 200 millions d’abonnés Prime mondiaux privilégient systématiquement ces offres.
- Conformité garantie : Amazon applique des normes strictes d’emballage et d’expédition, évitant les rejets liés à la non-conformité. Les vendeurs évitent ainsi les frais supplémentaires liés au reconditionnement.
- Gestion professionnelle des retours : Amazon protège vos métriques vendeur en gérant les retours selon ses propres standards, un avantage crucial pour maintenir un taux de satisfaction élevé.
- Expérience client renforcée : Délais réduits et service client réactif améliorent vos étoiles et votre positionnement dans les résultats de recherche, un critère essentiel pour se démarquer dans un marché saturé.
FBA est-il fait pour vous ?
Adopter FBA nécessite un investissement initial pour le stock, mais offre une croissance plus stable. Pour un entrepreneur, cela représente un choix entre démarrage rapide mais risqué (dropshipping) et pérennité via une logistique maîtrisée. Si votre objectif est de construire un business scalable en évitant les pièges de la dépendance à des fournisseurs tiers, FBA s’aligne avec votre vision à long terme.
Les outils d’analyse de Seller Central et les programmes comme Pan-Européen vous permettent d’optimiser votre stratégie tout en minimisant les risques opérationnels. Des incitations comme le FBA New Selection Programme (120 jours de stockage gratuit) réduisent les coûts initiaux, un atout pour un budget technologique à gérer avec parcimonie.

Les pièges à éviter pour ne pas voir son compte suspendu
Le risque n°1 : la dépendance à un seul fournisseur
Un entrepreneur tech sait qu’un fournisseur unique est une épée à double tranchant. Si ce partenaire subit des ruptures de stock ou des retards, cela bloque toute la chaîne d’approvisionnement. Amazon sanctionne les annulations de commandes, ce qui nuit à votre réputation.
Pire, si le fournisseur cesse ses activités, votre business s’effondre. Diversifiez vos sources via des plateformes comme CJDropshipping (4.9/5 sur Trustpilot) pour réduire les risques. Cela garantit la continuité et plus de flexibilité sur les prix et les délais.
La gestion des retours : l'angle mort de nombreux dropshippers
Sur Amazon, les retours sont obligatoires, mais les frais associés sont souvent sous-estimés. Si votre fournisseur est à l’étranger, les coûts de retour internationaux peuvent annihiler vos marges. Exemple : un produit vendu 20€ avec un retour en Chine coûte 15€ en frais, laissant une marge de 5€ après remboursement.
Pour éviter cela, exigez des fournisseurs une adresse locale de retour ou intégrez ces coûts dans vos prix. Une politique claire, comme un délai de 20 jours au lieu de 30, permet de gérer les retours fournisseurs sans perte.
Surveiller ses métriques vendeur comme le lait sur le feu
Les indicateurs comme le taux d’expédition en retard ou de commandes défectueuses déterminent la santé de votre compte. Amazon tolère un maximum de 1 % de commandes annulées. Un retard répétitif entraîne des avertissements, puis une suspension.
Pour un entrepreneur rigoureux et organisé, utilisez des outils d’automatisation (comme des plugins de suivi) pour maintenir ces ratios. Une suspension entraîne la perte de vos fonds pendant 90 jours, sans garantie de récupération. La solution ? Combinez dropshipping pour tester des produits et FBA pour les best-sellers, réduisant ainsi les risques logistiques.
Le dropshipping sur Amazon exige rigueur, conformité et adaptabilité. En maîtrisant les règles strictes de la plateforme, en optimisant la logistique via FBA et en surveillant ses métriques, il reste un modèle accessible pour un vendeur méthodique.
Mais attention : succès et pérennité reposent sur une gestion proactive, une veille constante, et une stratégie d’automatisation efficace.

FAQ
Dropshipping sur Amazon : règles strictes mais possibilité réelle ?
Le dropshipping est autorisé sur Amazon, mais sous conditions très précises. Contrairement à d’autres plateformes, Amazon exige que vous soyez le vendeur officiel sur toutes les factures et documents d’expédition, pas le fournisseur. Cela bloque les pratiques classiques d’achat via AliExpress avec livraison directe. En tant que vendeur, vous gérez les retours et l’expérience client, ce qui nécessite des fournisseurs capables de fournir des emballages neutres. C’est un modèle exigeant, mais viable si vous trouvez des partenaires conformes aux standards Amazon.
Quels revenus réalistes attendre d'une activité de dropshipping ?
Les chiffres mirobolants (5k€/mois en quelques semaines) sont largement surfait. En pratique, les marges tournent autour de 10-20% avant frais publicitaires. Un vendeur débutant réalise souvent entre 0 et 1k€/mois les premiers mois, avec un seuil de rentabilité rare avant 6-12 mois. Les « gros succès » nécessitent souvent un passage à l’offre FBA (Expédié par Amazon). La clé : optimiser la logistique et exploiter les outils d’automatisation pour multiplier les références.
Dropshipping légal en France ?
Oui, à condition de respecter le cadre légal et les règles d’Amazon. Vous devez être immatriculé comme micro-entrepreneur ou société, déclarer vos revenus et appliquer la TVA (taux réduit à 10% pour certains produits). Amazon impose en plus d’être le vendeur officiel sur les documents, d’assurer les retours et de ne pas tromper le client avec des marquages tiers. Un non-respect de ces règles entraîne une suspension immédiate, un risque à ne pas négliger quand on bâtit un business pérenne.
Plateforme idéale pour dropshipping : Amazon ou concurrents ?
Amazon offre un trafic massif (300M+ utilisateurs actifs), mais son modèle FBM (Fulfilled by Merchant) reste verrouillé par des règles strictes. Shopify séduit par sa flexibilité et l’indépendance de marque, mais exige un travail de génération de trafic. Les marketplaces comme Cdiscount ou eBay imposent des marges serrées. Pour un tech-savvy comme vous, la solution optimale combine parfois Amazon FBA pour les best-sellers et Shopify pour les produits à fort branding, avec des outils comme Eprolo pour l’automatisation.
Budget minimal pour démarrer en dropshipping
Le dropshipping nécessite moins de 500€ pour les débuts : inscription au statut de micro-entrepreneur (gratuit), outils d’analyse type Jungle Scout (autour de 49€/mois), et premier paquet de crédits publicitaires Amazon (100-200€ conseillés). Mais attention : les coûts cachés apparaissent vite. Les retours internationaux peuvent annuler vos marges, et les outils d’automatisation (comme les services de prep center) tournent autour de 2-5€ par produit traité. Prévoyez un coussin de 1k€ pour les imprévus.
Fournisseur B2B idéal pour Amazon FBA
Pour FBA, privilégiez des fournisseurs certifiés Amazon avec des hubs logistiques en Europe ou aux États-Unis. Les catalogues d’AliExpress posent des problèmes de délais et de conformité. Des plateformes comme SaleHoo ou Spocket recensent des fournisseurs vérifiés, mais l’idéal reste des partenariats directs avec des usines via Alibaba. Vérifiez leurs capacités d’étiquetage personnalisé, de synchronisation API, et de stockage préalable dans des entrepôts européens pour respecter les délais Prime.
Des success stories réelles en dropshipping ?
On cite souvent Anton Sells (1M€ en 18 mois) ou Irwin Dominguez (100k€/mois) comme exemples. Mais derrière ces réussites se cachent des stratégies hybrides combinant dropshipping initial et passage rapide au FBA pour les produits performants. Ces parcours impliquent souvent des investissements en publicité (des milliers d’euros/mois), des équipes de freelances en gestion de catalogue, et une rotation quotidienne de centaines de références. Ce ne sont pas des modèles « démarrage à 0€ », mais des business évolués.
Dropshipping encore viable en 2025 ?
Oui, mais le marché a mûri. Les outils d’automatisation (comme les intégrations API fournisseurs) ont réduit les coûts d’exploitation, mais la concurrence s’est intensifiée avec l’arrivée de vendeurs professionnels chinois. La clé réside dans l’agilité : tester rapidement des niches via des outils comme le Price List Analyzer, et pivoter vers FBA dès qu’un produit génère 50+ ventes/mois. Le modèle « low-effort » d’il y a 5 ans a laissé place à des opérations plus structurées.
Rentabilité concrète du dropshipping
Les chiffres clés parlent d’eux-mêmes : seuls 15-20% des vendeurs FBM dépassent le seuil de rentabilité (hors temps investi). En comptant 39€/mois de frais Amazon + 15% de commissions + 2-3€/produit de frais de traitement, vous devez vendre 50+ unités/mois avec une marge brute de 20% minimum. Cela reste possible pour des produits à fort potentiel de conversion (BSR <10k), mais exige une approche data-driven pour éviter les pièges de la surconcurrentiel. Une analyse des coûts avec Notion ou Excel devrait guider chaque lancement.