Fatigué de sacrifier le contrôle de vos données à Google Analytics ? Matomo Analytics, l’alternative open source, offre une souveraineté numérique totale tout en respectant RGPD et CNIL. Il garantit 100 % de contrôle sur vos données, stockées en Europe ou sur vos serveurs, et supprime l’échantillonnage pour une analyse précise.
Découvrez ses fonctionnalités : heatmaps, enregistrements de sessions anonymisées, API pour connecter vos données à Power BI ou Tableau. Avec son modèle modulaire et écosystème extensible via plugins, Matomo s’adapte à vos projets tech. Prêt à transformer la collecte de données en levier éthique et performant ?
Sommaire
Matomo analytics : reprenez le contrôle de vos données web
Qu'est-ce que Matomo (anciennement Piwik) ?
Matomo, anciennement Piwik, est un logiciel libre d’analyse web lancé en 2007. Alternatif à Google Analytics, il s’adresse aux professionnels exigeant une maîtrise totale de leurs données. Plus d’un million de sites l’utilisent aujourd’hui, attirés par son modèle open source et son respect strict des réglementations de protection des données.
En 2018, le projet a changé de nom pour éviter les confusions avec d’autres acteurs. En 2023, Matomo Cloud a enregistré plus d’un milliard de pages vues mensuelles. Disponible en auto-hébergement ou en cloud allemand, il garantit des standards de sécurité élevés. Son évolution récente, comme l’intégration de fonctionnalités avancées (suivi de formulaires, analyse de médias), renforce son attractivité pour des besoins techniques complexes.
Matomo, ex-Piwik, est un logiciel libre d’analyse web lancé en 2007.

Le pilier de Matomo : 100% de propriété sur vos données
Contrairement à Google Analytics, Matomo stocke vos données sur vos serveurs ou dans un cloud allemand, évitant les risques de fuite. Ce positionnement géographique est crucial pour la conformité au RGPD, car les lois européennes imposent des standards élevés en matière de protection des données.
La CNIL le recommande pour un suivi sans bannière de consentement, préservant la précision des mesures tout en simplifiant l’expérience utilisateur.
Pour un professionnel, cette approche élimine les risques juridiques liés à l’utilisation de Google Analytics, désormais illégal dans certains cas en France et en Autriche. Matomo permet aussi l’anonymisation automatique des adresses IP, une fonctionnalité clé pour respecter la vie privée des visiteurs sans compromettre l’analyse.
Une solution open source plébiscitée pour sa transparence
Le code source de Matomo est entièrement auditible. Avec plus de 50 dépôts publics sur GitHub, la communauté contribue activement à son évolution. Plugins comme Matomo Tag Manager ou les heatmaps illustrent sa modularité, accessibles gratuitement ou via des versions premium.
Ces outils permettent, par exemple, de visualiser le comportement des utilisateurs sur une page ou de gérer des balises sans dépendre d’un fournisseur tiers.
Le modèle open source évite le verrouillage fournisseur. Les données brutes restent accessibles, et les API permettent une intégration flexible avec des plateformes comme WordPress ou des frameworks techniques.
Des acteurs comme la Commission Européenne ou l’Université Cornell l’ont adopté, reflétant une tendance vers la confidentialité et l’autonomie numérique. Pour un professionnel, ce choix aligne ses valeurs éthiques (transparence, indépendance) à des besoins concrets (performance, conformité).
Matomo s’impose comme une alternative stratégique pour les structures exigeant transparence et autonomie. Son modèle combine éthique, souplesse technique et conformité. En évitant les coûts cachés et les dépendances, il répond à son besoin de contrôle total, tout en respectant ses contraintes budgétaires et techniques.

On-Premise vs Cloud : quel hébergement Matomo choisir ?
Matomo On-Premise (auto-hébergé) : la voie de la maîtrise totale et de la gratuité
Matomo On-Premise offre un contrôle absolu sur vos données. Le logiciel est gratuit, mais nécessite un serveur PHP/MySQL. Pour un trafic inférieur à 100 000 pages vues/mois, une configuration minimale (2 processeurs, 2 Go RAM) suffit.
Les avantages incluent aucun coût initial, stockage des données dans le pays de votre choix et personnalisation illimitée, y compris des plugins internes ou des fichiers de langue modifiables.
Les inconvénients ? Une gestion technique complexe : mises à jour, sécurité, sauvegardes sont de votre ressort. Pour un développeur adepte de l’open source, c’est une option idéale s’il maîtrise PHP, MySQL et les serveurs.
La sécurité exige des configurations rigoureuses : utilisation d’HTTPS, séparation des bases de données, ou accès SSH. Pour un trafic supérieur à 1 million de vues/mois, une infrastructure dédiée (8 processeurs, 16 Go RAM) devient nécessaire.
Les add-ons payants (Funnels à 193 €/an, intégration SAML à 549 €/an) offrent des fonctionnalités avancées, mais impliquent des coûts supplémentaires.
Matomo Cloud : la simplicité du SaaS, clé en main
Le Cloud Matomo propose un abonnement à partir de 29 €/mois pour 10 millions de visites/mois. L’hébergement, la maintenance et les mises à jour sont gérés par Matomo. La conformité RGPD est garantie avec un stockage en Europe.
Contrairement à Google Analytics, vos données restent privées. Le support est inclus, et les fonctionnalités premium (heatmaps, tests A/B) sont accessibles sans frais supplémentaires. Les quotas (30 sites web, 30 utilisateurs) et la rétention limitée des données brutes (24 mois) sont à considérer.
Pour un freelance, c’est un gain de temps. Aucune configuration technique : installez le code et c’est tout. Le plan Business inclut 30 sites web, 30 utilisateurs, 100 segments, avec une conservation des données brutes de 24 mois. Les entreprises avec des données sensibles (santé, finance) devront évaluer si ces limites sont compatibles avec leurs besoins.
Comment faire le bon choix pour votre projet ?
Voici les critères clés :
Optez pour On-Premise si : Vous avez des compétences techniques (ou une équipe), vous priorisez le contrôle absolu des données, et votre budget logiciel est limité. Idéal pour des données sensibles ou des besoins de personnalisation avancée (développement de plugins internes, stockage localisé).
Optez pour le Cloud si : Vous préférez une mise en production rapide, vous rejetez les tâches techniques, et vous avez un budget pour un service SaaS. Adapté pour des startups ou des PME avec des contraintes de temps ou des équipes non techniques.
Le facteur budget : Un serveur On-Premise peut coûter 50-250 €/mois selon le trafic, contre 29 €/mois pour le Cloud (avec risque de dépassement). Les add-ons On-Premise (200-500 €/an) s’ajoutent au coût, tandis que le Cloud inclut les outils premium dans l’abonnement, mais avec des limitations de quotas.
Le facteur compétence : Si vous ne maîtrisez pas les serveurs ou PHP, le Cloud évite les risques de vulnérabilités non corrigées. Pour un développeur expérimenté, l’auto-hébergement devient pertinent au-delà de 100 000 visites/mois, mais exige une gestion proactive des mises à jour et de la sécurité.
Un passionné de tech et soucieux de sa productivité devra peser chaque option. Le Cloud est une solution rapide pour un projet d’envergure modérée, tandis que l’On-Premise s’impose pour les exigences de conformité strictes ou les besoins de personnalisation poussée. Son choix dépendra de son équilibre entre contrôle, budget et temps à consacrer à la maintenance technique.

Au-delà des visites : les fonctionnalités clés de Matomo décortiquées
Un tableau de bord personnalisable pour une vue à 360°
Matomo offre un tableau de bord modulable, contrairement à l’interface statique de Google Analytics. Organisez des widgets pour visualiser trafic, conversions ou données démographiques en temps réel. Pour un développeur, cette flexibilité élimine les allers-retours entre outils : un seul écran suffit pour surveiller sources de trafic ou performances de campagnes.
Automatisez les rapports par email, configurez jusqu’à 4 colonnes et réorganisez les widgets par glisser-déposer. Selon Carole Lawson (MarketStorm), cette modularité évite « de perdre temps à compiler des données ». Un e-commerçant peut par exemple croiser cartes de chaleur et entonnoirs de conversion sur un seul écran.
Contrairement à l’interface figée de Google Analytics, Matomo propose un tableau de bord modulable.
Analyse du comportement sans échantillonnage : la précision avant tout
Google Analytics échantillonne à 500 000 sessions/mois, transformant les rapports en estimations. Matomo analyse 100 % des données, même en version gratuite. Pour un blogueur tech, cela garantit une image fidèle, sans risque de manquer des interactions clés.
Heatmaps : identifiez les zones de clics ou de scroll pour optimiser les CTA.
Session Recordings : analysez des parcours anonymisés pour détecter les blocages, comme un formulaire bloquant.
Funnels : visualisez les étapes d’abandon, par exemple un paiement en ligne complexe.
A/B Testing : comparez des versions de pages pour maximiser les conversions.
« Sans échantillonnage, on pilote avec certitude », confirme Himanshu Sharma, consultant en marketing digital. Pour un professionnel, cette transparence évite les erreurs de décision.
Suivi des conversions et gestionnaire de balises intégré
Matomo inclut un Tag Manager pour centraliser les pixels publicitaires, sans dépendre d’outils tiers. Un SaaS peut suivre les clics sur « Demander un devis » et les relier à des campagnes Google Ads.
Julien Masson (Climeworks) souligne : « La précision a amélioré notre taux de conversion de 18 % en 6 mois. » Importez vos données historiques depuis Google Analytics pour démarrer sans rupture.
À partir de 19 €/mois, Matomo allie contrôle des données, conformité RGPD et puissance analytique, avec un essai gratuit de 21 jours. Stockées en Europe, vos données restent privées. Pour un adepte de l’open source, c’est une garantie rare.

Matomo vs Google Analytics : le choc de la conformité et des données
Le point crucial : conformité RGPD et exemption de consentement CNIL
Configuré correctement, Matomo est l’une des seules plateformes d’analytics pouvant être exemptée du recueil de consentement selon la CNIL, un avantage décisif pour l’expérience utilisateur et la collecte de données.
Matomo s’aligne naturellement avec les exigences RGPD grâce à l’anonymisation systématique des adresses IP (deux derniers octets masqués). Les données restent dans l’UE via l’auto-hébergement ou les serveurs allemands de Matomo Cloud. Un site e-commerce utilisant Matomo Cloud en Allemagne garantit ainsi que ses données ne sortent jamais de l’espace européen.
Le respect du signal Do Not Track bloque automatiquement le suivi pour les internautes l’activant, une fonctionnalité prise en charge par des navigateurs comme Firefox ou Brave, plébiscités par les utilisateurs exigeants en vie privée.
En France, la CNIL autorise l’absence de bandeau de consentement pour Matomo sous conditions strictes : désactivation des profils visiteurs, mécanisme d’opt-out clair, interdiction de collecte d’identifiants personnels.
Un site peut intégrer un lien d’opt-out dans sa politique de confidentialité, comme le fait une association à but non lucratif sur son site statique. La CNIL a mis en demeure des éditeurs utilisant Google Analytics, contraints de migrer vers des solutions locales ou de payer des amendes potentielles.
À l’inverse, Google Analytics reste en zone rouge pour les autorités européennes. Ses serveurs US exposent les données aux lois américaines comme le Patriot Act, malgré la décision d’adéquation de juillet 2023. Même avec anonymisation IP, l’outil de Google reste dans le viseur des régulateurs pour non-conformité au RGPD.
En 2022, la CNIL a contraint un grand média à désactiver Google Analytics, l’obligeant à déployer une solution locale ou à risquer un procès.
Bien configuré, Matomo fait partie des rares outils d’analytics que la CNIL peut exempter du recueil de consentement.
Tableau comparatif : Matomo vs Google Analytics sur les points essentiels
Comparatif Matomo vs Google Analytics (GA4) | ||
---|---|---|
Critère | Matomo Analytics | Google Analytics 4 |
Propriété des données | 100% à l’utilisateur | Appartenance à Google, utilisées pour ses services |
Hébergement | Auto-hébergé (gratuit) ou Cloud européen (payant) | Cloud Google (serveurs potentiellement hors UE) |
Conformité RGPD/CNIL | Conforme et exemptable de consentement (si bien configuré) | Complexe, transferts de données hors UE problématiques |
Échantillonnage des données | Non (données 100% précises) | Oui, sur les rapports avancés et pour les gros volumes |
Coût de base | Gratuit (version On-Premise) | Gratuit |
Transparence | Open Source (code auditable) | Boîte noire (code propriétaire) |
Intégration écosystème | Moins d’intégrations natives | Intégration profonde avec Google Ads, etc. |

Les compromis à connaître avant de migrer
Google Analytics reste incontournable pour les entreprises ancrées dans l’écosystème Google. L’intégration avec Google Ads, Search Console et BigQuery simplifie le pilotage des campagnes. Un responsable marketing peut optimiser ses enchères Google Ads via les données Analytics en temps réel, un flux de travail impossible à reproduire nativement avec Matomo.
La courbe d’apprentissage de Matomo est à ne pas sous-estimer pour les équipes habituées à Google Analytics. La gestion d’un serveur auto-hébergé implique des ressources techniques pour l’installation et la sécurité, à moins d’opter pour l’abonnement Cloud à partir de 19€/mois.
Les fonctionnalités avancées comme les audiences segmentées restent plus matures dans l’écosystème Google. Pour un développeur indépendant, cette complexité initiale se justifie uniquement si le contrôle des données prime sur la simplicité d’usage.
Ce choix se résume à un arbitrage entre contrôle absolu des données et simplicité d’usage. Matomo est une assurance-vie pour les DPO, Google Analytics une évidence pour les puristes du cross-channel.
La migration vers Matomo s’impose quand la souveraineté est non négociable, quitte à investir dans la formation et l’infrastructure, un calcul pertinent pour les startups en phase de scale-up soucieuses de leur image éthique.

Passez au niveau supérieur : optimisations et cas d'usage avancés de Matomo
Le tracking côté serveur (Server-Side) pour contrer les bloqueurs
Le tracking Server-Side évite les bloqueurs publicitaires en envoyant directement les données depuis vos serveurs à Matomo, améliorant la précision et la conformité RGPD. Des SDKs (PHP, Java) facilitent l’intégration, tandis que l’importation des logs via Log Analytics offre une solution alternative.
Cette méthode réduit la charge sur le navigateur et sécurise les données sensibles (ex: jetons d’authentification) en les gardant côté serveur.
Utiliser l'API de Matomo pour des intégrations sur-mesure
L’API de Matomo permet d’extraire des données brutes ou agrégées pour les intégrer à des outils BI (Power BI, Tableau) ou des dashboards internes. En connectant la base de données ou via l’API, vous croisez les données web avec d’autres sources métier.
Contrairement à Google Analytics, Matomo n’impose pas de limites d’exportation, offrant une liberté totale pour des rapports automatisés ou des analyses prédictives.
Analyse d'intranet et gestion des données brutes : les possibilités cachées
Matomo s’impose dans l’analyse d’intranet via son hébergement On-Premise, gardant les données en interne pour garantir la conformité RGPD. Les données brutes (SQL ou API) sont exploitables pour des analyses poussées. Exemples concrets :
Suivi des SPA : Utilisez le Gestionnaire de balises Matomo ou des méthodes JavaScript (ex: _paq.push([‘trackPageView’])) pour suivre React ou Vue.js.
Analyse d’intranet : Évaluez l’engagement des employés en interne, en évitant les fuites de données.
Intégration BI : Alimentez Power BI via l’API pour visualiser l’usage des outils internes.
Tracking hors-ligne : Importez via l’API des conversions physiques (ex: ventes en magasin) liées à des visites web.
Des organisations comme l’université Cornell utilisent Matomo pour son open source et sa conformité, illustrant sa pertinence face à Google Analytics. Pour les projets exigeants, cette combinaison de contrôle et de flexibilité en fait une alternative incontournable.
Matomo incarne la souveraineté numérique avec un contrôle total sur les données, une conformité RGPD simplifiée et un modèle open source transparent. Entre l’On-Premise pour les puristes et le Cloud pour la simplicité, cette alternative à Google Analytics séduit par sa précision, sa flexibilité et ses usages avancés, idéale pour des projets tech exigeants.

FAQ
Matomo est-il gratuit et accessible à tous les budgets ?
Matomo propose une version open-source entièrement gratuite, idéale pour les développeurs ou les entreprises disposant de ressources techniques. Pour ceux qui préfèrent une solution clé en main, l’offre cloud démarre à partir de 19€/mois (en version pro), avec un tarif basé sur le trafic généré. Ce modèle hybride permet à Antoine, ou à son équipe, de choisir entre l’auto-hébergement sans frais initiaux (hors coûts d’infrastructure) et un abonnement mensuel transparent. L’open source reste un avantage clé pour les budgets serrés, tout en conservant la flexibilité technique.
Qu'est-ce que Matomo, concrètement ?
Matomo, anciennement Piwik, est un outil d’analyse web open-source conçu pour offrir un contrôle complet sur ses données. Contrairement aux solutions centralisées, il permet de stocker les données sur son propre serveur ou dans un cloud européen, garantissant souveraineté numérique et conformité RGPD. Pour un professionnel comme Antoine, adepte des logiciels libres, c’est une alternative crédible à Google Analytics, utilisée par plus de 1,4 million de sites. Son évolution vers un écosystème complet (avec Heatmaps, A/B Testing et Tag Manager) en fait une plateforme polyvalente pour les projets ambitieux.
Quel est le tarif mensuel de Matomo ?
Le coût dépend de votre choix d’hébergement. La version auto-hébergée est gratuite, mais nécessite un minimum de compétences techniques pour la maintenance. L’offre cloud payante, gérée par InnoCraft, démarre à 19€/mois (formule Pro) pour jusqu’à 500 000 hits mensuels. Les tarifs évoluent avec le trafic, allant jusqu’à 299€/mois pour 10 millions de hits. Pour un entrepreneur comme Antoine, cette modularité permet de startupper sans frais cachés, tout en scalant sereinement avec les besoins.
Comment fonctionne Matomo concrètement ?
Matomo collecte les données via un code JavaScript intégré sur votre site, ou via un tracking côté serveur (intéressant pour contourner les bloqueurs). Les données sont stockées localement (si auto-hébergé) ou dans un cloud européen. Contrairement à Google Analytics, pas d’échantillonnage : chaque visite est enregistrée. Le dashboard personnalisable et les rapports en temps réel (avec export en CSV/JSON) séduiront les data-driven. Pour les développeurs, l’API robuste permet d’extraire les données brutes pour des analyses BI poussées via Power BI ou Tableau.
Comment installer Matomo en 2024 ?
Pour l’auto-hébergement, il faut un serveur PHP/MySQL, un certificat SSL (impératif pour la sécurité) et les compétences en administration système. Le processus implique le téléchargement du code source, la création d’une base de données et l’insertion du snippet JavaScript. Pour les non-technophiles ou les projets rapides, le cloud Matomo propose une installation en 5 minutes sans maintenance à gérer. Antoine, entre deux réunions et un stream Twitch, appréciera l’option cloud pour sa simplicité, mais le hacker qui sommeille en lui testera l’auto-hébergement sur un VPS à 3€/mois.
Quelles sont les alternatives à Google Analytics en 2024 ?
Matomo se démarque par son modèle open-source et sa conformité RGPD « by design ». Des solutions comme Plausible ou Fathom existent, mais elles manquent de fonctionnalité avancées (Heatmaps, tracking serveur). Mixpanel ou Adobe Analytics, bien que puissantes, reposent sur des données propriétaires et des serveurs non européens. Pour Antoine, qui cherche à éviter les pièges du vendor lock-in, Matomo offre un juste équilibre entre puissance, éthique et flexibilité. L’absence d’échantillonnage et la possibilité d’accéder aux données brutes via l’API en font un choix stratégique pour les entreprises exigeantes.
Pourquoi choisir Matomo pour son projet tech ?
Pour trois raisons clés : la transparence du code source (auditable par toute la communauté), le contrôle total sur ses données (stockées en Europe ou en interne), et l’absence d’échantillonnage. Contrairement à Google Analytics, les rapports Matomo sont 100% précis, un critère essentiel pour des décisions stratégiques. Pour un utilisateur comme Antoine, qui jongle entre ses projets et ses certifications, la modularité de l’outil (de l’analyse d’intranet à l’intégration BI) en fait une solution pérenne, compatible avec une croissance à long terme.
Quel est l'objet d'usage de l'outil Google Analytics ?
Google Analytics a révolutionné l’analyse web en rendant l’accès aux données de trafic simple et gratuit. Il permet de suivre les sources de trafic, mesurer l’engagement ou suivre les conversions. Cependant, son modèle de données propriétaires (hébergées aux États-Unis) et son échantillonnage au-delà de 500 000 visites par mois posent des problèmes en Europe. Pour Antoine, qui valorise l’éthique et la souplesse technique, Matomo propose les mêmes fonctionnalités (avec en plus le tracking serveur et l’accès aux données brutes) sans les inconvénients liés à la dépendance à un géant du web.